La sécurité sociale offre une protection aux salariés de l’entreprise en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou encore de décès. Cependant, ces indemnités sont souvent partielles, plafonnées et limitées dans le temps.

Arrêt de travail

Dans le cas d’une incapacité temporaire de travail, la sécurité sociale verse des indemnités journalières. Ces indemnités sont versées après un délai de carence de 3 jours et pendant 3 ans maximum. Au-delà, le salarié est indemnisé en invalidité. Elles représentent en général 50% du salaire brut et ne peuvent excéder la moitié de 1,8 fois le SMIC. L’employeur, lui, doit garantir à ses salariés ayant au moins 1 an d’ancienneté, un maintien de salaire lorsque survient l’arrêt de travail. Cependant, cette obligation légale est dégressive et limitée dans le temps. Le maintien du salaire est de 90% à partir du 8e jour de carence et pendant 30 jours. Il est seulement de 66% les 30 jours suivants. 

L’invalidité

Le régime obligatoire définit l’invalidité du salarié selon des catégories déterminées en fonction de sa capacité à exercer son activité professionnelle. La prise en charge par la sécurité sociale s’élève alors de 30 à 50% du salaire brut annuel moyen selon le degré d’invalidité et se voit même majorée en cas de recours à une tierce personne pour réaliser les actes ordinaires de la vie. Les indemnisations sont donc partielles et plafonnées, et la perte de revenus peut engendrer des situations particulièrement difficiles. C’est pourquoi, il est nécessaire de choisir une solution de prévoyance complémentaire chez un assureur. Ce dernier verse au salarié en invalidité, une rente calculée sur la base de son salaire et du montant de l’indemnisation retenu.

Décès

En cas de décès d’un salarié, un capital décès est versé équivalent à 3 mois de salaire et limité à 3 plafonds mensuels de la sécurité sociale. Il permet à la famille de faire face aux dépenses immédiates (funérailles). Enfin, lorsque le décès résulte d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle, le conjoint ainsi que les enfants fiscalement à charge percevront une rente. Là aussi, pour compenser la faible prise en charge du décès par le régime obligatoire, il est important de mettre en place une solution complémentaire à choisir selon les besoins et les objectifs de l’entreprise : le capital décès toutes causes, la rente au conjoint, la rente éducation ou encore l’indemnité obsèques.