La retraite complémentaire 🧓

La retraite complémentaire vient en complément de la retraite de base servie par la Sécurité sociale. Elle constitue le second pilier de la retraite obligatoire. Ce système de retraite dit « par répartition » est un système solidaire entre générations. Dans le privé, la majeure partie des actifs cotisent auprès de l'Agirc-Arrco, l’organisme qui se charge du versement complémentaire lorsque l'âge légal de la retraite est atteint. Avant, il se scindait en deux régimes distincts : l'Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (Arrco) et l'Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc). La retraite complémentaire est donc financée par prélèvement obligatoire sur le salaire. Ces cotisations sont proportionnelles au salaire.

De nombreuses caisses de retraite pour le régime de base existent. Elles se différencient selon le statut du travailleur. C’est également le cas pour la retraite complémentaire. Bien que la majorité des salariés cotisent à l’Agirc-Arrco, il existe d’autres caisses de retraite complémentaire. Par exemple, l'Ircantec qui est l'Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'État et des collectivités publiques ou la CRPN, la Caisse de Retraite complémentaire du Personnel Navigant Professionnel de l'Aéronautique Civile. Certaines professions non–salariées relèvent du même organisme, pour leur retraite de base et leur retraite complémentaire. Tel est le cas des artisans, des commerçants et des professions libérales. 

Les retraites complémentaires fonctionnent avec des systèmes à points. Les cotisations versées qui sont versées par les travailleurs sont converties en points retraite. Ces points sont ensuite valorisés au moment du départ en retraite du travailleur pour former le montant de la pension. La réforme des retraites porte sur différents aspects. Faut-il conserver un système à points, faut-il allonger la durée du travail et repousser l’âge légal de départ en retraite ? Ces questions font l’objet de débats puisqu’en France, l’allongement de l’espérance de vie permet d’accroître le nombre de retraités. Notre système solidaire entre générations doit donc s’adapter pour continuer à payer les retraites de nos aînés.